Oui la technologie a apporté sa panoplie d'outils dont nous aurions du mal à nous passer aujourd'hui.
Quand je naviguais avec mon père dans la fin des années 60, il fallait embarquer un sextant pour être en deuxième catégorie. Ainsi nous pouvions entreprendre des traversées directes de La Rochelle vers l'Espagne. Les premiers essais n'ont pas été très concluants !!! Avec des erreurs de quelques centaines de km. Mais je dois avouer que les derniers non plus
Aujourd'hui, les récepteurs GPS sont fiables et apportent une précision de quelques dizaines de mètres. Je conteste la précision en 1997 puisqu'à l'époque les USA n'avaient éliminé la S/A ou Selective Availability un brouillage qui entrainait de facto une diminution de la précision pour les récepteurs civils sans que ceux-ci ne puissent le signaler aux utilisateurs. Ainsi la précision pouvait passer de quelques dizaines de mètres à plus d'une centaine de mètres.
Ces précisions donnent le rayon du cercle d'erreur probable (CEP). Ainsi entre deux positions calculées il peut y avoir des différences qui correspondent au maximum au diamètre du CEP.
Je vous interpelle sur la précision de nos cartes

En effet, beaucoup croient que le système GPS a permis d'améliorer la précision de nos cartes en corrélation avec les orthophotographies prises d'avion. Ces nouveaux "navigateurs" estiment donc que munis de leur traceur électronique, ils peuvent sans danger s'affranchir du pied de pilote ou au moins le diminuer drastiquement.

En fait, si le trait de côte s'est précisé sans aucune contestation, les sondes elles n'ont pas suivi les progrès techniques de notre époque.

Pour le constater, il suffit de lire avec attention les dates de levées des sondes dans les cartouches des cartes les plus récentes !!! Certaines levées datent du 19ème siècle

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Je rappelle aussi que les bouées de navigation bougent en fonction de la marée et que dans certains cas, le cercle d'évitement de la bouée peut avoir un diamètre approchant 200 à 300 m. C'est lié à la longueur de la chaine souvent 5 fois la profondeur maximale. Il me semble qu'un Amiral avait travaillé sur le sujet et fourni ses résultats sous la forme d'un abaque ou d'une formule mathématique. J'ai oublié le nom de cet amiral
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