par DEKT » 03 Mai 2019, 13:25
Hélas, fort de mon expérience avec l'Aquila (de 81 à 91), je pense pouvoir dire qu'une fonte imbibée d'eau de mer conserve le sel en séchant et sécher à cœur n'a rien d'évident. Quille sablée, traitée puis couverte de brai époxy, l'année suivante, au moment du carénage je découvrais des cloques. Un phénomène semblable visuellement à l'osmose. Même punition mais un peu moins toutefois sur le Sun Way.
J'en ai essayé des produits vus sur les salons. Sabler, laisser sécher X mois puis sabler à nouveau parce que la rouille apparaît presque aussitôt, peindre, si possible au pistolet pour remplir les trous, sinon dame rouille se manifeste immédiatement. Pour le dériveur, on peut envisager un sablage du puits avec un Karcher (ou autre marque) et un kit de sablage adaptable (peu onéreux). Rinçage et traitement fonte Matt Chem immédiatement. Un travail facile à la portée de beaucoup. Plus embêtant..., l'abrasion de l'enduit de la dérive et pour Philippe, nécessité de vérifier la solidité de l'insert.
Finalement, j'avais pris le parti de gratter et de passer l'antifouling directement sur la fonte.
Remarque : J'avais été impressionné lors de ma visite du chantier J composite aux Sables d'Olonne par le traitement des lests et leurs protections. Chez eux, on ne peut dire " n'est pas traité correctement contre la rouille " mais isolé du contact avec l'eau de mer. On n'est pas dans la même tranche de prix !