musicme a écrit:Bonjour à Tous, Bonjour Philippe,
Juste ET faux le contenu de ta réponse...
La règle 21 du RIPAM donne l'ouverture des différents secteurs. La question délicate est surtout celle du cloisonnement des secteurs et donc de la transition entre deux secteurs : à l'avant (transition rouge/vert), les deux feux doivent avoir l'intensité minimale requise dans l'axe du bateau et leur intensité doit devenir pratiquement nulle entre 1 et 3° au delà de leur secteur.. c'est très peu évidement !
Pour la transition rouge/blanc et vert/blanc, ainsi que pour le feu de hune, les règles sont un peu plus souples : l'intensité minimale requise doit être atteinte jusqu'à 5° à l'intérieur de la limite du secteur, la moitié de cette valeur doit être atteinte à la transition, et l'intensité doit devenir pratiquement nulle à 5° au delà du secteur.
Pour atteindre ces exigences, il faut que la ou les ampoules soient les plus centrées possible, et que le boitier soit bien cloisonné et d'ailleurs tous les feux de navigation sont scellés à vie et donc parfaitement étanches !
musicme a écrit:Il faut aussi remarquer qu'une ampoule à LED a un diamètre non négligeable, contrairement au filament d'une ampoule à incandescence.
En conclusion rapide, ceci implique qu'avec un boitier standard à verrine colorée (conçu pour une ampoule à incandescence), chaque secteur va déborder sur les secteurs contigus de .... 10 à presque 20°, autant dire que ce n'est plus du tout réglementaire !!!
musicme a écrit:@ Philippe,
Je reprends... Les simples lois de la géométrie impliquent qu'avec un boitier standard à verrine colorée (conçu pour une ampoule à incandescence), chaque secteur horizontal va déborder sur les secteurs contigus......
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... d'un angle égal à l'arc sinus de R2/R1, avec R2 le rayon du boitier et R1 le rayon de l'ampoule, soit la différence de 12 à 20°.
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On se retrouve donc avec trois zones de 40 ou 25° (2X20 ou 2X12,5°) dans lesquelles deux couleurs apparaissent en même temps à l'œil.
Divers fabricants ont réagi à cette affirmation, dont un qui s'appuie sur la (relative) étroitesse des faisceaux émis par les LED - 120° pour les CMS (Marineled) et 60° pour les verticales, sachant que l'intensité aux bornes du faisceau est encore égale à la moitié de l'intensité maximale.
Cela signifie que l'essentiel du flux lumineux est émis selon une direction plus ou moins radiale, ce qui doit limiter les débordements dans les secteurs horizontaux voisins.
J'avais écrit un article à VM à ce sujet publié.
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