Commençons par la dérive, c'est le plus simple. Depuis que j'ai fais un stage pour devenir moniteur de voile légère pendant lequel, l'un des critères d'obtention du diplôme était la capacité démontrée à empanner dérive basse. Je navigue dérive basse.

En de très rares occasions je remonte la dérive, vent arrière sur un long bord. C'est du reste ainsi que j'ai détecté les bruits de dérive.
Le dériveur n'accepte pas de giter beaucoup, il ne faut donc pas hésiter à réduire à partir de 15 nds. Le plus facile est de rouler le génois. Je pense que c'est une erreur, il vaut mieux prendre un ris
Est ce que les autres confirment ?
Le Sun odyssey 33i est neutre à la barre, un peu trop peut-être, histoire de gout, et puis surtout la barre à roue n'arrange rien.

Il est réactif à partir du moment où il a de la vitesse. Essayez de faire tourner un vélo à l'arrêt en agissant sur le guidon. A part une chute, vous ne risquez pas grand chose d'autre

Tout ceci est un tissu de banalités mais je n'ai pas de critique ou de louange particulière à faire dans ce domaine. Le bateau est sain. Le décrochage des safrans constitue une alerte prévenant du fait qu'on sort du domaine de navigabilité confortable. Il faut le savoir, et en tenir compte, mais ne pas s'affoler, car en diminuant la gite tout rentre dans l'ordre.
Après, c'est une histoire d'habitude et d'équipage. Il est certainement nécessaire de se construire ses abaques, dans lesquelles seront notées les combinaisons de voiles en fonction de la force du vent et de l'allure. Ah oui, tiens c'est pas bête....

Je pourrais le faire.....

Et je ne l'ai même pas fait.
