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Etiquette navale |
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1. Observation scrupuleuse du RIPAM
Notre objectif ici n’est pas de vous parler du règlement du RIPAM, mais s’il y a 2 choses qui doivent être retenues de ce règlement, c’est l’absence totale de la notion de bateau prioritaire, doublée du fait que, quoiqu’il en soit, l’abordage ou le simple contact sont en eux-mêmes interdits et qu’en cas de collision les responsabilités sont pratiquement toujours partagées.
2. La maitrise de soi et de son sillage
Au-delà du respect des vitesses imposées dans un chenal (5nd) et dans le port (3nd), chaque skipper devrait observer son sillage et ajuster sa vitesse de manière à éviter que :
- Au port, les bateaux amarrés ne s’entrechoquent pas.
- Dans le chenal et au port, les équipages des bateaux situés à proximité du votre de soit pas mis en situation dangereuse. Rappelez-vous que, dans le chenal, les équipiers sont sur le pont pour manœuvrer dans une eau supposée plus calme.
N’oubliez pas que vous pourriez être tenu pour responsable des dommages causés pas votre vague d’étrave ou de sillage. De même, une vitesse adaptée reste de mise à l’approche d’un mouillage ou d’une zone de baignade.
Raoul, lui ne quitte jamais la barre, et doit passer l’hiver à exercer sa puissante voix. Vous avez tous en tête le souvenir de Raoul qui criait sur Ginette et ses équipiers, le bateau en travers du quai, du coup êtes-vous aller l’aider ? Oui, bien sûr, mais vous avez attendu un bon moment avant d’intervenir.
Vous pouvez donner un aspect professionnel à vos manœuvres en annonçant que la prochaine manœuvre sera « machine en arrière ou en avant ».
Voici une suggestion : si au lieu d’envoyer votre épouse sauter sur le catway pour passer les amarres, tâche dangereuse mais essentielle, vous preniez sa place et vous vous exerciez à conduire la manœuvre de l’extérieur, laissant la barre à votre chère et tendre et en donnant des ordres sans les exécuter vous-même. Une belle et bonne manœuvre accomplie dans la sérénité d’un équipage soudé et solidaire relève aussi de l’étiquette navale.
Les pare-battages
Raoul et Ginette ont l’habitude de les laisser à poste. C’est plus rapide et plus sécurisant quand on arrive dans un mouillage rétorque Raoul.
Au fait, comme ce ne sont pas des instruments de navigation, Ils n’ont rien à faire par-dessus bord dès que le navire est « en route », donc dès que vous avez quitté le quai. Laisser des pare-battages à poste, à l’extérieur du chenal, c’est un peu comme de sortir des toilettes avec la braguette ouverte. Qu’on se le dise !
Amarrage à couple
Pour rejoindre la terre ferme, vous éviterez de monter sur le roof du bateau voisin et de toujours traverser le pont par l’avant. Ne faites pas non plus comme Raoul qui regarde par les hublots de ses voisins et traverse le pont avec ses chaussures de ville, souvent par l’arrière c’est plus facile pour faire connaissance. De son côté Ginette, n’est pas en reste, puisqu’elle a allumé sa télé et vous fait profiter de son programme préféré. Comportements, vous l’aurez deviné non conformes aux règles de l’étiquette navale et de la simple politesse. Mais êtes-vous sûr de ne les avoir jamais constatés et vous comment faites vous ?
Le bruit
Il n’est pas interdit de faire la fête sur son bateau, mais toujours dans le respect des autres navigateurs. En principe et comme dans la vie de tous les jours, on ne devrait plus faire du bruit passé 22h. Il y a assez de possibilités de continuer de fêter à terre, au bar du coin ou dans tout autre endroit prévu à cet effet. Bien entendu, vous veillerez à quitter votre bord en ayant vérifié que toutes les sources de bruit (drisses, pare-battage, etc.) ont été jugulées. Vos voisins vous remercieront le lendemain. Si vous êtes amarré à couple, pour traverser le bateau de votre voisin, enlevez vos chaussures et marchez d’un pas léger |