
Deux jours de travail pour changer les silent blocs, remonter l'inverseur et aligner moteur et arbre. Il est possible de gagner beaucoup de temps (au moins la moitié) à condition de pouvoir solliciter une autre paire de mains

Oui, certains écrous situés sous le berceau sont difficiles d'accès. Une main pour le boulon, l'autre pour l'écrou, enfin pour les outils devrais-je dire, ce n'est pas évident ! Et encore moins de maintenir une clé en l'air sur son écrou.
Remarque, les silent blocs sont livrés maintenant pour recevoir des boulons M12 (en M10 d'origine). J'avais acheté un foret étagé pour agrandir les trous, plus un renvoi de perçage, je n'ai pas eu besoin de ce matériel. Surprise, après démontage, les trous (je ne sais pas avec quoi, ils ont travaillé au chantier) recevaient les M12 sans problème. Ce que je peux dire, c'est qu'ils n'ont rien de circulaire !
Remonter l'inverseur, c'est de la rigolade.
Outre mon histoire de mains, quels sont les problèmes rencontrés ? Sur le silent bloc arrière bâbord (celui exposé aux fuites du coude d'échappement), un des boulons était bien rouillé, j'ai utilisé une lame de scie à métaux pour décaper la rouille. J'ai changé les silent blocs un par un. Après avoir desserré, je glissais un morceau de chevron sous le moteur pour soulager les fixations du silent bloc et pouvoir démonter sa patte de fixation. On peut ajuster la montée avec un coin. J'avais prévu (si cela ne fonctionnait pas) un cric à placer en dessous du moteur et aussi un palan pour le lever, pas eu besoin. Mon cric, qui n'est pourtant pas très gros, ne passait pas.
Sur l'arrière du moteur, le travail est beaucoup plus facile, inverseur enlevé. Ne pas hésiter !
Avant tribord, pour accéder à la patte de fixation, il faut démonter la pompe à eau et son support. A bâbord, rallonges et articulations ont été nécessaires (accès par trappe de visite à côté des WC).
Petit truc, j'avais collé rondelles et écrous
