Bien entendu, pas question de refuser l'aide de l'électronique !
Sur mon traceur, j'ai une sorte de " ligne de foi " qui m'indique en permanence où je vais atterrir. C'est très pratique ! On peut ainsi voir l'incidence des paramètres, variation du vent comprise. Mais, la trace sur la carte n'est pas une ligne droite. J'ai pu monter de Bourgenay à Yeu sur un seul bord, profitant de chaque adonnante lors d'une récente sortie en voyant toujours où était l'île par rapport à ma route. Sur le papier, j'aurais tracé plusieurs virements.
Dans les anciens exercices pour obtenir le permis hauturier, il aurait aussi fallu tenir compte de la hauteur d'eau pour entrer dans le port à l'arrivée et donc connaître l'heure de départ... Guy aurait ajouté l'âge du capitaine

A chaque foi que je découvre une bouée sur la mer aujourd'hui, celle que je voyais sur mon traceur... Je me souviens d'un temps où c'était la gonio qui m'aidait, une autre paire de manches

et l'estime à entretenir mais c'était

dans un autre siècle ! Le Decca a ensuite amélioré les choses mais son efficacité était aléatoire vers La Rochelle, il s'améliorait en remontant vers la Bretagne. Premier GPS en 97 pour moi, avec une incertitude de 60 mètres environ. C'était la séquence nostalgie...